L’an dernier, nous vous avions présenté une sélection de lieux mettant la Bible en honneur lors des Journées du Patrimoine 2018.
Cette année, nous vous proposons de collaborer et de nous faire connaître (par un message dans la rubrique Contact) ces initiatives autour de la Bible et nous les insérerons sur le site. Merci pour votre partage !
BOURG-EN-BRESSE
Monastère royal de Brou – Le voile dans la Bible et les cultures
Coup de cœur 2019 ♥
L’exposition s’achèvera le 29 septembre 2019, mais vous pourrez encore acquérir le catalogue.
Pour une présentation avec vidéo, c’est : ici.
La Ville de Bourg-en-Bresse et le Centre des monuments nationaux présentent au monastère royal de Brou l’exposition Voilé.e.s / Dévoilé.e.s. Elle s’attache aux représentations du voile dans l’art de l’Antiquité à nos jours à travers sculptures, peintures, dessins et photographies.
Du latin « velum », rideau (étymologie identique en arabe), cet accessoire textile dissimule ou met en valeur certaines parties du corps, tel une frontière séparant le visible de l’invisible. Attribut vestimentaire appartenant à la tenue des femmes du bassin méditerranée depuis l’Antiquité, le voile est aussi un sujet brûlant de nos sociétés modernes, sur lequel il est intéressant de prendre du recul pour mieux le comprendre. Parfois masculin, il revêt des significations et des formes différentes suivant les contextes : voile de pudeur ou de deuil, voile religieux, identitaire ou allégorique, de soumission ou d’affirmation, de coquetterie voire de séduction…
L’exposition, réunissant une centaine d’œuvres de toutes époques, de l’Antiquité à nos jours, et de toutes natures, photos, peintures, sculptures… montrera les multiples aspects du voilement et du dévoilement dans les arts.
Après une courte introduction, le parcours se déroulera en quatre temps forts successifs :
Le voile coutumier : Il est porté au quotidien, généralement par des femmes pour des raisons culturelles suivant les époques et les zones géographiques, sociales pour marquer leur statut marital, leur âge mûr, ou conjoncturelles pour se protéger du froid ou pour suivre la mode.
Le voile sacré ou allégorique : Il peut être de nature confessionnelle, costumes de religieux ou de personnages saints ; rituelle, communion, de mariage, deuil, autres cérémonies religieuses ; ou encore symbolique incarnant le secret ou la loi, par exemple.
Le voile artistique : Il est utilisé par les artistes pour leur mise en scène, à des fins de séduction et de spectacle : telle Salomé dans l’Ancien Testament, qui exécute la danse des sept voiles pour séduire son beau-père Hérode, ou Loïe Fuller, célèbre pour sa danse du papillon. Souvent en mouvement, imaginaires ou fantasmés, le voile s’écarte de l’accessoire textile réel pour devenir instrument scénographique, dévoiler plutôt que recouvrir.
Le dévoilement : La quatrième partie abordera ce contrepoint avec notamment la mise en exergue de certaines chevelures, ostensiblement valorisées.
Enfin, une dernière salle en annexe présentera des vidéos contemporaines.
Un parcours parallèle dans les collections permanentes du musée est également proposé. Un catalogue de 136 pages tout en couleurs, comprenant quatre essais et des notices pour toutes les œuvres exposées, est coédité avec les éditions In Fine.
Texte de Anne-Frédérique Fer, à retrouver avec une interview en podcast de Magali Briat-Philippe, conservateur au monastère royal de Brou : ici.
Exposition jusqu’au 29 septembre 2019
Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse
Ouvert tous les jours 9 h-18 h
N. B. : le monastère est accessible depuis la gare de Bourg-en-Bresse.
Visuel : Giovanni Strazza (1818-1875), Le Silence, vers 1850. Marbre, hauteur : 36 cm. Nice, Musée des BA Jules Chéret, inv. N Mba 5782 MAH 3962.
ORLÉANS
Avec sa série « Les indices pensables », Brunor invente la bande dessinée d’investigation essentielle, où il réussit à rendre accessibles des indices pour une passionnante enquête réaliste sur la question de l’existence de Dieu. Il nous montre les passerelles oubliées entre des domaines aussi différents que les grands courants philosophiques, les sciences expérimentales et la théologie… Tout en évitant les pièges du créationnisme, du darwinisme idéologique et du concordisme. C’est donc une nourriture solide, saupoudrée d’humour, qu’il rend digeste pour un public de 15 à … 115 ans.
Les 4 premiers tomes de la série sont exposés à Orléans du 27 avril au 3 novembre 2019 :
- Expo 1: Cathédrale d’Orléans – « Le mystère du soleil froid » (également en anglais) – Tous les jours 9h15-19h puis 18h en octobre
- Expo 2: Temple, rue de Bourgogne – « Un os dans évolution » et « Le hasard n’écrit pas de messages » – Le samedi 15h-18h et pour les Journées du Patrimoine
- Expo 3: Église St-Donatien, Place du Châtelet – « La lumière fatiguée » – Tous les jours de 9h-18h, le dimanche 12h-18h
Organisateurs :
- Équipe PARVIS – Cathédrale, Association des Amis de l’Orgue et du Temple (AOT), Église Saint-Donatien.
PARIS
Art et Bible
* INHA – le plus beau lieu de Paris pour travailler en Art et Bible
Pour découvrir ce lieu prestigieux et magnifique, cliquez sur : ici
Créé pour fédérer la recherche en histoire de l’art, l’Institut se compose d’un centre de recherche et d’un centre de ressource uniques au monde dans le domaine de l’histoire de l’art. Il déploie ses activités sur deux sites patrimoniaux, tout proche l’un de l’autre, et situés en plein cœur de Paris : la Galerie Colbert, ancienne galerie marchande et la prestigieuse bibliothèque de l’INHA conçue par Henri Labrouste.
La bibliothèque de l’INHA – salle Labrouste et la galerie Colbert seront accessibles en visite libre accompagnée de médiations. Les visiteurs pourront à cette occasion découvrir la galerie Colbert et sa rotonde et l’histoire méconnue de ce passage parisien. Dans la bibliothèque, le public pourra quant à lui admirer la salle de lecture spectaculaire avec la structure imaginée par Henri Labrouste mais aussi les céramiques et décors peints, les médaillons décorés à la feuille d’or, les caryatides monumentales, les balcons, les calorifères, ou encore le pneumatique installé en 1932 et conservé à son emplacement d’origine.
Adresse : 2 rue Vivienne (2e arrondissement) et 58 rue de Richelieu (2e). Les rues sont parallèles.
Horaires : 10 h – 18 h (gratuit)
Programme complet des activités : ici
* Galerie Sarti – La Madone, femme éternelle
Cette exposition est née du désir de montrer – à travers les représentations de la Madone (ou Vierge à l’Enfant) dans la peinture italienne des XIVe et XVe siècles – le rôle primordial de la Femme dans l’Humanité.
31 Madones de 1330 à 1530
L’exposition se déroule en plusieurs parties pour montrer, à travers trente et une Madones datant de 1330 à 1530, l’évolution de sa représentation.
La leçon de Giotto (qui meurt en 1337) s’est développée à un rythme inégal selon les régions et les talents. Quatre tableaux illustrent ces débuts : un petit panneau de Taddeo Gaddi (qui fut l’élève de Giotto), une Madone emblématique d’Andrea di Nerio (considéré comme le chef de file de l’école d’Arezzo), un très rare panneau d’Altichiero da Zevio (qui anticipe le Gothique International, avec plus de vingt ans d’avance) et un magnifique polyptyque de Giovanni del Biondo qui, s’il n’apporte pas d’innovations, cultive la tradition giottesque la plus pure avec une technique parfaite.
Recherche du Naturalisme
Les peintres s’attachent bientôt à montrer les sentiments de tendresse qui lient la Mère et l’Enfant ; elle le regarde jouer, sans toutefois se départir de son expression de tristesse, puisqu’elle connaît son destin tragique. Comme une femme du peuple, elle est désormais assise à terre sur un coussin et allaite son Fils, prenant alors le nom de “Madone d’Humilité” et de “Madone allaitant”.
La fenêtre symbolique
Pour rendre plus évidente cette communication entre les deux mondes – divin et humain – les artistes ont eu parfois recours à l’image symbolique de la fenêtre, un thème illustré dans notre exposition par deux œuvres, de Francesco Benaglio et Sante di Apollonio del Celandro.
Une femme comme les autres
La Madone mène enfin la vie normale de n’importe quelle femme : elle est épouse et mère, et l’exposition illustre toutes les étapes de sa vie : le mariage (vu aussi sous la forme symbolique du Mariage mystique de Sainte Catherine), la Nativité, l’allaitement, l’Adoration de l’Enfant, jusqu’à son décès suivi de son Couronnement – lorsqu’elle devient Reine des Cieux.
N’oublions pas que son affection et son rôle protecteur s’étendent à tous ceux qui font appel à elle, comme le montre le merveilleux tableau de Paolo di Giovanni Fei mettant en scène “La Madone protectrice”.
Pour plus d’informations, cliquez : ici.
Exposition du 14 Septembre au 20 Décembre 2019
Galerie G. Sarti, 137 rue du Faubourg St Honoré, 75008 Paris.
Tel. +33 (0)1 42 89 33 66 – giovanni.sarti@wanadoo.fr
Du Lundi au Vendredi 10h-13h et 14h-18h30 ; le Samedi 14h-18h.
Visuel : Giovanni Da Consalvo (actif à Florence vers 1436-1439), Vierge d’humilité, vers 1436-1439. Huile sur panneau, 43 x 40,7 cm.
Présentation en anglais de l’œuvre en une courte vidéo : ici.
* Musée Jacquemart-André – Peinture religieuse de la Renaissance italienne
À la rentrée 2019, le musée Jacquemart-André met à l’honneur la Collection Alana, l’une des plus précieuses et secrètes collections privées d’art de la Renaissance italienne au monde, actuellement conservée aux États-Unis. En écho à son exceptionnelle collection d’art italien, le musée Jacquemart André présente plus de 75 chefs-d’oeuvre des plus grands maitres italiens comme Lorenzo Monaco, Fra Angelico, Uccello, Lippi, Bellini, Carpaccio, Le Tintoret, Véronèse, Bronzino ou Gentileschi.
Cette exposition offre l’occasion unique d’admirer pour la première fois des tableaux, sculptures et objets d’art jusque-là jamais été présentés au public.
Fidèle à la sensibilité originelle de ses fondateurs, le musée Jacquemart-André présente pour la première fois au monde une sélection de chefs-d’œuvre issue de la Collection Alana. Bien connue des historiens de l’art, cette collection est encore méconnue du grand public, car elle n’a jamais été exposée.
Dans la lignée des plus grandes collections américaines, la Collection Alana est le fruit d’un intense travail de sélection et d’amour de l’art opéré depuis plusieurs décennies par Alvaro Saieh et Ana Guzmán, un couple dont la réunion des prénoms forme le nom de la Collection Alana.
Au fil des ans, leur passion s’est muée en une véritable fascination pour l’art gothique et la Renaissance italienne et les a progressivement conduits à s’intéresser aussi à la peinture des XVIe et XVIIe siècles.
Commissariat
Carlo Falciani, historien de l’art, commissaire d’expositions et professeur d’Histoire de l’Art Moderne à l’Académie des Beaux-Arts de Florence.
Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André, spécialiste de peinture italienne et espagnole du XVIIe siècle.
Visuel : Orazio Gentileschi (1563-1639), Annonciation. Huile sur albâtre, 62 x 51 cm (avec cadre). Collection Alana, Newark, DE, États-Unis, Cliché : © Allison Chipak
Voir la superbe présentation de l’exposition : ici.
Musée Jacquemart-André
158 boulevard Haussmann – 75008 Paris
Le Musée Jacquemart-André est ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes les lundis jusqu’à 20h30 en période d’exposition.
Dernière admission 30 minutes avant la fermeture du musée
Le Musée se situe à quelques pas des Champs-Elysées et des grands magasins.
En métro : Lignes 9 et 13, stations Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint-Philippe du Roule
En RER : Ligne A, station Charles de Gaulle-Étoile
En bus : Lignes 22, 43, 52, 54, 28, 80, 83, 84, 93
ROUBAIX
À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, l’association « Les amis de l’église Saint-Michel de Roubaix » organise une exposition sur le thème :
» Et si on parlait des femmes… dans la Bible et à Roubaix ».
La partie biblique est conçue par Monsieur l’Abbé Michel Clincke à partir de son livret :
» Promenade au jardin des femmes de la Bible avec l’Évangile de Luc »
Visite les samedi 21 et dimanche 22 septembre de 14 h à 1 7h
à l’église Saint-Michel, avenue Linné à Roubaix.
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