De gauche à droite, de haut en bas : Catherine (Cat), Christine, Danielle, Catherine, Sœur Emmanuel-Marie, Claudie, Claire, Yves, Patrick, Anne, Christiane, Alain.
Nous nous sommes retrouvés tous les treize (manque Brigitte sur les photos) pour les premières journées de rencontre et d’études de l’Association.
L’abbaye bénédictine d’En Calcat nous a offert un lieu idéal, dans un écrin de verdure dont Patrick, grand marcheur, a bien profité.
Convivialité et liberté ont soutenu nos échanges qu’ils soient autour d’un café, le nez plongé dans la Bible, où les yeux écarquillés devant les diapositives.
Frère Emmanuel, moine de l’abbaye, nous a offert une redécouverte de l’impératif grec « Tharsei » « Confiance ! » que l’évangile de Matthieu place dans la bouche de Jésus s’adressant à ceux qui traversent une épreuve et ont besoin de salut. L’appel invite à placer en un autre, Jésus, Dieu, la confiance qui prend une toute autre nature que celle que l’on peut mettre en soi-même. La confiance n’est pas statique. Elle est un mouvement par lequel l’homme met quelque chose de lui-même en Dieu.
Deux textes furent plus particulièrement scrutés : la guérison du paralytique (Mt 9, 1-8) et celle de l’hémorroïsse (Mt 9, 18-26).
Ayant été invités à placer nous aussi notre confiance en Dieu, nous étions prêts à regarder la série d’œuvres sur le diable qu’Yves avait préparée. La chronologie progressive a mis en valeur l’évolution de ce thème jusqu’à une sorte de dissolution dans notre univers contemporain qui finit par tout diaboliser sans aucune référence biblique.
Christiane avait, quant à elle, préparé une riche séance sur l’histoire de l’âne depuis 5 000 ans, sur son statut ambigu dans l’AT (animal impur mais indispensable) jusqu’à devenir l’animal annonçant la venue du Messie. Et c’est sur ce fond vétérotestamentaire que les évangélistes parlent de l’ânon détaché sur lequel Jésus fit son entrée dans Jérusalem, acclamé comme un roi.
A l’abbaye d’En Calcat, l’un des moines, Dom Robert, fut l’un des plus grands tapissiers de France au XXe siècle. Ses créations mettent en scène tous les animaux présents dans la campagne environnante mais, curieusement, nous n’avons pas su y repérer d’âne ! D’où vient cet oubli parmi les moutons, agneaux, béliers, chèvres, chevaux, poneys, biches, chats, chiens, papillons, coqs, dindons, poissons, abeilles, paons, oies, hupettes, canards, et autres oiseaux ?
Déjà, nous projetons de renouveler l’expérience, l’an prochain, sur une durée plus longue (trois jours), alliant – toujours dans un climat d’amitié – promenades dans la campagne et temps d’études. Notre thème pourrait bien combiner la joie de la Bible et le formidable herbier qu’elle nous offre, sans oublier la faune. Cette fois – c’est certain – nous serions en accord avec les tapisseries de Dom Robert. Et peut-être aurons-nous la joie de vous accueillir parmi nous…
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